Pour aider nos amis libanais

Incarnation charnelle de ce que l’Orient a fait de meilleur, entre fertilité, intelligence et poésie, le Liban est pourtant largement éprouvé ces dernières années, connaissant actuellement sa pire crise économique, avec une monnaie dévaluée et une dette de 170% du PIB.

Les graves explosions de Beyrouth constituent une déflagration à tous les niveaux pour ce peuple traversant déjà une période douloureuse. Plus de 300 000 personnes sont désormais à la rue. Le bilan des morts, lui, ne fait que s’alourdir d’heure en heure…

Cette explosion, évitable, est le symbole de la gabegie des autorités libanaises ces dernières années. Peut-être sera-t-elle le point de départ d’une prise de conscience et d’une renaissance bien méritée.

De nombreuses cagnottes et appels aux dons fleurissent. J’ai choisi de mettre en avant celle-ci :

https://gf.me/u/ympmuf

Le Liban n’est pas seulement un pays qui pleure et qui saigne. C’est un joyau de nature et de civilisation. La balkanique que je suis chérit ces paysages et cette culture avec laquelle nous partageons tant et qui nous a indirectement légué un bien précieux patrimoine. Ces endroits qui grouillent de terres brûlées et de forêts sombres, de rivières profondes dans lesquelles sautent les gamins intrépides du village, depuis les hautes falaises rocheuses ; cette nature sucrée faite d’oliviers, de figuiers, de vignes, et bien sûr de grands cèdres sous lesquels on s’abrite du soleil brûlant ; cette musique à rendre ivres les serpents. C’est avant tout cela, le Liban.

J’ai obsessionnellement écouté cette chanson pendant quelques semaines, avant que le drame ne survienne. Je me souviens y avoir vu le symbole de ce que l’Orient et les Balkans partagent, si bien que je pensais au départ à une chanson « de chez moi » ! J’ai ensuite dormi quelques soirs dans les songes d’un Beyrouth fantasmé, aux rues poussiéreuses et modernes, quelque part entre l’authenticité d’un village et la modernité d’une capitale, avec son incomparable douceur de vivre, ses artistes, ses jeunes qui veulent changer le monde, ses vieux qui prennent le café, ses belles brunes qui charrient dans leur démarche leurs chevelures épaisses et leur parfum d’envoûtement. Si une chanson représente Beyrouth pour moi, c’est celle-là :

A propos Altana Otovic

Tout ce qui n'est pas écriture m'ennuie. Vous savez ça, vous savez tout. https://altanaotovic.wordpress.com/2021/02/01/qui-je-suis/
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Un commentaire pour Pour aider nos amis libanais

  1. Lunesoleil dit :

    merci pour la découverte 🙂

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